Avant d’entrer dans le vif du sujet, si nous commencions par définir ce qu’est le leadership ?
Certes, il désigne les comportements que l’on peut reconnaître à celui qui assure la fonction de « leader ». Mais encore ? Peut-être la capacité d’un individu à influencer, à motiver et rendre une équipe capable de contribuer à l’efficacité et au succès du collectif, de l’organisation dont ils sont membres. C’est déjà mieux.
Pour ce faire, le leader, et par commodité, le manager, doit cultiver son jardin, c’est-à-dire prendre conscience de sa part de lumière comme sa part d’ombre pour développer ses aptitudes et compétences en conséquence et apprendre à adapter son style de management aux singularités de chaque membre de son équipe, à la « maturité » du collectif mais aussi aux enjeux situationnels.
Par « maturité », il faut comprendre le niveau de cohésion, de synergie, d’engagement mais aussi de coresponsabilité de l’équipe.
Le leader doit donc avant toute chose bien se connaître lui-même et s’apprécier, ses forces comme ses faiblesses, avant de souligner celles des autres.
Le 1er danger du leader ? Lui-même ! On pourra bien sûr attendre de notre leader idéal, comme autres talents, sa capacité à :
- Avoir une vision d’ensemble, à la partager et à la porter.
- Fixer des objectifs généraux et individuels et rester focaliser sur leur atteinte
- Organiser et répartir le travail en tenant compte notamment des savoir-faire et savoir-être de son équipe, tout en sachant déléguer
- Contrôler, évaluer l’avancement et la qualité des travaux effectués,
- Générer de la cohésion, de l’enthousiasme même sous la pression
- Former et faire progresser ses équipes individuellement et collectivement
- Etre juste, équitable, intègre et exemplaire
- Faire un feedback de qualité, positif comme négatif.
- Gérer les conflits
- Être l’écoute tout en sachant prendre ses responsabilités et trancher, décider seul s’il le faut selon l’enjeu ou l’urgence du moment.
Le secret ? Développer son agilité et son intelligence relationnelle, émotionnelle et situationnelle.
La formation est un bon début. Mais pensez également à établir votre profil comportemental et motivationnel pour bien appréhender votre style de leadership. Le coaching est également un formidable outil, qui en relais de la formation, favorise la mise en pratique et l’ancrage des nouveaux comportements ou réglages à opérer sur le terrain.